Université des Antilles : ils ne sont jamais allés en Haïti, mais l'Université a payé des billets d'avion en leur nom !

Nous sommes des îles où la croyance dans les zombies est omniprésente : cheval-trois-pattes, soukougnan, Ti-Sapoti, tête-sans-corps, dorlis, lanmen nwè et consorts. Sans doute faudrait-il ajouter à cette liste une nouvelle variété d'être surnaturel ou invisible : l'universitaire-zombie.
Sa ki bagay-tala ?
Eh bien, c'est quelqu'un de l'Université (enseignant ou administratif) à qui l'ex-CEREGMIA de Fred CELIMENE, Kinvi LOGOSSAH et Eric CARPIN "a payé" un billet d'avion à destination de la première République noire autrement dit notre île-cousine du nord de l'archipel, Haïti. Le premier nommé aime beaucoup la terre natale de TOUSSAINT-LOUVERTURE : normal, il y possède, selon un certain Rapport de la Cour des Comptes, pas moins de 3 compagnies...de pêche. Outre qu'un fonctionnaire, de par son statut, n'est pas autorisé à faire du business, on pourrait se demander d'où proviennent les fonds qui lui ont permis d'acquérir lesdites compagnies. Mais bon, on y reviendra une autre fois ! Concentrons-nous pour l'instant sur les "universitaires-zombies" de l'ex-CEREGMIA.
Pourquoi "zombie" d'ailleurs ? Eh bien tout simplement parce que lorsque l'on interroge les heureux bénéficiaires de ces billets d'avion, ils et elles répondent en chœur qu'ils ne sont jamais allés en...Haïti. Un professeur de droit l'a déclaré ouvertement dans une émission de MARTINIQUE 1è réalisée par Cécile MARRE et Stéphane PETIT-FRERE consacrée au scandale du CEREGMIA. Bigre ! Tout ça est bien mystérieux car le CEREGMIA a bel et bien présenté aux services comptables de l'Université les noms et billets d'avion de ces universitaires en vue d'être remboursés.
Pas besoin d'être Sherlock HOLMES pour comprendre l'astuce : il s'agit ni plus ni moins de fausses factures et les noms des collègues ont été utilisés à l'insu de ces derniers par le CEREGMIA pour pomper du fric à l'Université. Et ce petit jeu a duré pendant des décennies jusqu'à ce que 2 Rapports de la Cour des Comptes, 1 du Sénat et 1 de l'IGAENER viennent dire : STOP !
Et ce sont ces maffieux que l'actuelle gouvernance de l'Université veut voir revenir devant les étudiants ? Zot mérité on kout NAGAPIN an kiou a zot !...