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BRILLANTE VICTOIRE DU CANDIDAT DES "BLANCOS"...EN MARTINIQUE

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BRILLANTE VICTOIRE DU CANDIDAT DES "BLANCOS"...EN MARTINIQUE

BRILLANTE VICTOIRE DU CANDIDAT DES "BLANCOS"...EN MARTINIQUE

    Avec 1.589 voix sur...286.784 électeurs inscrits en Martinique, le candidat des "Blancos", Manuel VALLS a obtenu une brillante victoire au première tour de la primaire du Parti socialiste qui s'est déroulée ce dimanche 21 janvier. Fermement défendu par un comité de soutien présidé par Serge LETCHIMY et le PPM avec leurs alliés de BATIR LE PAYS MARTINIQUE (ainsi que Nestò Tonmbolo de Sainte-Marie), l'ancien maire d'Evry, qui n'aimait pas trop que le marché de sa ville soit envahi par les basanés et les mélaniens, a donc réalisé le score faramineux de...0,46% des suffrages. Il est vrai que la participation totale des électeurs martiniquais n'a été que de...0,84%.

   (Bande d'ingrats, va !).

    Ce score extraordinaire augure de sa victoire sur Benoît HAMON au second tour de la primaire dimanche prochain car on annonce déjà à l'Ancien Réservoir de Trénelle, que VALLS atteindra cette fois-là, 1,7% des suffrages, toujours en Martinique évidemment. Victoire qui augure à son tour d'une victoire encore plus importante, celle des prochaines élections présidentielles. Sans dévoiler des secrets d'état, il se dit dans les couloirs de la rue Solferino que S. LETCHIMY se verra offrir le ministère de l'Egalité raciale, Josette MANIN, le secrétariat des femmes battues et Nestò Tonmbolo, celui des portes ouvertes. (Il se murmure aussi, mais là, c'est moins sûr, qu'un strapontin aurait été réservé à Camille CHAUVET du PPM : secrétaire d'état aux aboiements publics).

   Soit 4 ministres martiniquais dans le gouvernement français ! Du jamais vu depuis l'an de grâce 1635 c'est-à-dire depuis ce début du 17è siècle au cours duquel le comte Beslain D'Esnambuc et ses preux conquistadores posèrent le pied pour la première sur ce qui s'appelait encore Jouanakaéra soit "l'île aux iguanes" (aujourd'hui, c'est devenu "l'île aux fleurs...fanées").

   Aimé CESAIRE doit se retourner trente-six fois dans sa tombe du cimetière de La Joyau...


Mélania pa bizwen pies kalté pal

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Mélania pa bizwen pies kalté pal

Mélania pa bizwen pies kalté pal

   Ni moun ki telman égri ki OBAMA pa fè an twaziem kout met-a-manyok lé Zéta-Zini ki yo ka rété la, yo ka anni envanté nenpot ki bagay pou sa fann fwa TRUMP ek madanm-li Mélania. Kontel, anni gadé foto-a ki ka ilistré artik-tala : nou ka wè Mélania ka ofè madanm OBAMA, kidonk Michelle, an kado jou-a éti mari'y pwan pos-li atè Wachingtonn. Swédizan, lè Michelle ouvè bwet-la, i jwenn an kourilet andidan'y ki té matjé "HELP" kivédi "SOUKOU" !!!

   Moun-la ki fè montaj-foto tala lé fè nou konpwann ki Mélania ka pwan bon fè anba TRUMP ek ki i ka chaché an moun pou ba'y an pal pou i sòti anba zépon misié. Nenpot ki sa ! Mélania ni an péyi ki ta'y, dabò-pou-yonn, éti non'y sé Slovéni. An bel ti péyi ki ant l'Itali ek la Kroasi. Ayen pa ka opozé'y déviré viv laba-a si sé sa i lé. Dézienm bagay : Mélania pa ipokrit, i plis ki sav ki an nonm pé pa kontanté kò'y di yon sel madanm ek dayè, sé nonm-lan ek sé fanm-lan ki ka kritiké'y la, es lavi-zot pli pwop ki ta'y ? Avan zot malpalé moun, gadé lavi-zot, katjilé asou tout vakabonnajri zot ja fè ek a lè-tala, zot ké pé wouvè djel-zot. Di ki dwa zot ka vini fè lison moral ba Mélania ? Ay lavé fes-zot avan !

   Twaziem bagay : Mélania té plis ki sav, lè zot wè i mayé épi TRUMP, ki misié té ni 24 lanné an plis ki'y. Menm manniè Emmanuel MACRON té sav ki fanm-la i té ka mayé épi'y la ni 26 lanné an plis ki'y. Sé chwa-yo ki la ek pèsonn pa andwa vinimigannen adan lavi privé yo. Tou sa moun ka mayé ek ni ni pres menm laj, mé yonn-dé-tan apré, yonn za ka kònen lot !

   Dayè, adan sé dé madanm-lan ki anlè foto-tala, asiré-pa-pétet tala ki ké mandé "HELP"-la (SOUKOU-a) tjek jou ka vini, sé pa tala nou kwè a pies. Davwè, lè zot wè Barack ké koumansé wouvè zel-li apré 8 lanné privasion, tjenbon-tiré !... LOOL !

 

Bwet-a-mo

 

Dabò-pou-yonn : en premier lieu.

Davwè : parce que.

Kònen : tromper, cocufier.

Kourilet : courrier.

Met-a-manyok : président.

Migannen : (se) mêler.

Opozé : empêcher.

Pal : aide.

"Cool", "classe", "Sens du rythme" etc. ou les clichés bêtas de la Négrosphère

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"Cool", "classe", "Sens du rythme" etc. ou les clichés bêtas de la Négrosphère

"Cool", "classe", "Sens du rythme" etc. ou les clichés bêtas de la Négrosphère

   Lors de la passation de pouvoir entre Barack OBAMA et Donald TRUMP, la "Négrosphère", si l'on peut oser ce néologisme calqué sur la "Fachosphère" mais avec un sens diamétralement opposé évidemment, s'est carrément déchaînée : le couple OBAMA a la classe, il est "cool", il a "le sens du rythme", "ils sont beaux" et bla-bla-bla..., tandis que les TRUMP sont "ridicules", "ploucs", "empruntés", voire "moche" pour Donald. Ces considérations relèvent, comme on peut le voir, d'un très haut niveau d'analyse politique, oui, politique puisque jusqu'à preuve du contraire, une passation de pouvoir entre deux présidents n'est pas un défilé de mode ni une soirée sur une piste de boite de nuit ni une remise des oscars.

   On voit là que la Négrosphère abonde dans le sens des pires clichés racistes à l'égard des Noirs qui seraient "grands", "forts", "beaux, "sensuels", "classes", "sportifs", "ayant le sens du rythme" ("avec une grosse bite", mais ça, ils ne sont pas assez courageux pour l'écrire), clichés répandus par la Blancosphère qui sous-entend par là que les Nègres sont justes bons pour "l'entertainement", "lanmizman" comme on dit en créole, mais qu'ils auraient un pois chiche dans la tête.

   Diriger un pays, en l'occurrence la plus grande puissance mondiale à savoir les Etats-Unis, n'a rien à voir avec le fait d'être "cool" ou d'avoir "le sens du rythme". Il s'agit de diriger l'économie, le social, le législatif, le scientifique, les relations internationales etc...et c'est sur ce plan-là__et ce plan-là seulement__que Donald TRUMP devrait, à juste titre, être critiqué. Quand Barack OBAMA est arrivé au pourvoir pour la première fois, il y a huit ans, deux mois après, il envoyait 30.000 soldats supplémentaires en Irak : c'était pas "cool" du tout. Et deux mois avant de quitter la Maison Blanche, en fin novembre dernier donc, il a accordé 38 milliards d'aide militaire à Israël : c'était pas "cool" du tout non plus. Car quand on n'est pas américain, la seule chose qui nous importe vraiment, c'est la politique étrangère des Etats-Unis. C'est elle qui nous impacte.

   Et l'impact des Américains sur le reste du monde, qu'ils aient un président "cool" ou un président "Trump" est exactement le même. Cela porte un nom : l'impérialisme. Mais il ne faut pas trop demander non plus à la Négrosphère facebookienne : elle a vécu les huit dernières année à la Maison Blanche par procuration.

   SNIFF!...

CHRISTOPHE THEGAT : "Le retard structurel qui touche tous les pans des régions d'Outremer est institutionnalisé, adroitement pensé, pour que les "Domiens" soient dans une relation de complète dépendance."

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CHRISTOPHE THEGAT : "Le retard structurel qui touche tous les pans des régions d'Outremer est institutionnalisé, adroitement pensé, pour que les "Domiens" soient dans une relation de complète dépendance."

CHRISTOPHE THEGAT : "Le retard structurel qui touche tous les pans des régions d'Outremer est institutionnalisé, adroitement pensé, pour que les "Domiens" soient dans une relation de complète dépendance."

MONTRAY KREYOL : Christophe THEGAT, vous êtes attaqué parce que vous avez obtenu votre mutation à la Martinique et que vous continuez à écrire pour dénoncer les situations graves de l’École en Guyane.

 

THEGAT Christophe : J’ai été Professeur pendant 14 années en Guyane. J’ai été secrétaire académique du SNUEP-FSU Guyane ces dernières années jusqu’à cette nouvelle rentrée. Aujourd’hui je suis secrétaire académique adjoint du SNUEP-FSU Martinique. C’est tout naturellement que le nouveau secrétariat Guyane mais aussi celui de la Martinique m’ont proposé de devenir le délégué régional. J’ai donc toute légitimité, en accord avec le secrétariat Guyane, à continuer à écrire. Je suis donc dans mes mandats quand je porte à la connaissance de tous les dérives qui me sont remontées. Je suis surtout critiqué par des individus qui rêvent de ne jamais voir aboli leur système de favoritisme et passe-droits, complices de nombreux Cadres qui ont fait beaucoup de mal aux Personnels en poste dans les établissements scolaires et au rectorat.

 

MONTRAY KREYOL : Quelle est la situation de l’École en Guyane ?

 

THEGAT Christophe : La Guyane réunit ces deux énormes difficultés : Être un département d’outremer et être situé en Amérique du sud. Je ne vais pas m’étendre sur le retard structurel qui touche tous les pans de tous les départements d’outremer et qui pour moi est institutionnalisé, adroitement pensé, pour que les Domiens soient dans une relation de complète dépendance. La Guyane n’y échappe pas…Les moyens pour son réel développement n’ont jamais été mis sur la table. L’Ecole souffre d’un manque d’établissements chronique et il est impossible de faire face à cette natalité exceptionnelle et à l’afflux d’élèves qui viennent très nombreux, de toute la grande Amérique latine (Caraïbe comprise donc). Ce qui à la base devait être une richesse, devient un problème insoluble, puisque l’État refuse d’aider les Élus qui se battent pour un vrai plan légitime pour l’Éducation de leur pays. Des moyens exceptionnels devraient être accordés à la Guyane, notamment pour la prise en charge de ces centaines d’élèves non francophones, dont beaucoup n’ont pas été scolarisés avant leur arrivée dans le département.

 

MONTRAY KREYOL : Est-ce pour cela que votre syndicat revendique la nomination d’un Recteur guyanais ?

 

THEGAT Christophe : Nous portons cette revendication forte suite à un constat. La Guyane est considérée encore et c’est triste, comme un sous département sous-développé. C’est l’image qui est encore véhiculée dans des films ou par certains médias. Cette image fait très mal à ceux qui portent la Guyane dans leur cœur. Ceux qui y sont nés et qui y vivent. Ceux qui y travaillent malgré les tous petits moyens qui sont mis à leur disposition. Nous n’accepterons plus que la Guyane soit considérée comme un département-sanction et qu’y soient affectés tous les hauts fonctionnaires ou autres Cadres de l’Éducation, rejetés du département où ils ont failli. Où ils ont été remis en cause. Nous ne voulons plus que la Guyane soit la poubelle, le cimetière des Personnels à casseroles, dont personne ne veut plus ailleurs. La dénonciation des frasques de l’ancien recteur par les Collègues d’Orléans, frasques connues par Paris qui l’a pourtant nommé en Guyane, est celle qui a très fortement motivée notre demande.

 

MONTRAY KREYOL : Vous avez apporté votre soutien à un collectif citoyens né pour exiger la nomination d’un Recteur guyanais

 

THEGAT Christophe : Oui. Et je crois que c’est ainsi que nos sociétés vont continuer à évoluer. Par la création de Collectifs, par ces citoyens qui vont s’investir et se mobiliser, pour défendre les intérêts des départements où ils vivent. Ce collectif s’est montré solidaire aux nombreuses dénonciations que nous avons dû médiatiser afin d’être enfin entendus et compris. Nous avons dénoncé la gouvernance actuelle du rectorat, ses direction des ressources humaines et cabinet qui pour nous ne sont  pas à la hauteur. Nous avons dénoncé de nombreuses absences de postures professionnelles, certains propos racistes tenus par des Cadres de l’Éducation, dans l’exercice de leurs fonctions. Nous avons dénoncé le silence qui a entouré le suicide d’un Collègue qui avant de passer à l’acte, avait appelé à l’aide. Le Collectif a pris la décision d’intervenir pour que l’École de sa Guyane change. Avec une exigence forte de voir des Guyanais aux postes-clés de son rectorat. Nous sommes parfaitement en phase avec eux. Les élites d’un département doivent ressembler à sa population. Ce sont eux qui connaissent le mieux leur département. Il est grand temps que dans nos départements d’outremer, les affaires, l’École, soient confiés aux Professionnels du département.

 

MONTRAY KREYOL : Pour finir, que souhaite le SNUEP-FSU pour l’École ?

 

THEGAT Christophe : En plus de tous nos mandats, je souhaite que l’École de nos départements d’outremer soit dirigée par ses enfants, ses Professionnels compétents qui existent. Exactement comme à la Réunion ou certains postes clés ont été confiés à des Réunionnais. Il y a des mesures fortes à mettre en place. Une riposte à apporter, stratégique, face à l’absence de réels moyens alloués pour qu’on arrive enfin à rattraper notre retard. Les suppressions de postes par exemple à la Martinique ne sont pas acceptables et je ne souscris pas à la raison avancée de la diminution du nombre d’élèves. Cette diminution qui devrait être un atout, avec donc son lot de classes moins surchargées, est adroitement utilisée comme propagande pour faire passer la pilule des suppressions de postes. Va-t-on étendre ce singulier postulat à d’autres domaines ? Moins d’élèves, moins d’habitants, donc moins de route, moins de chaînes télévisées aussi et, pourquoi pas, moins de sel  dans nos mers bleues… ?

Politik krabik : pa ni yonn pou sové lot !

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Politik krabik : pa ni yonn pou sové lot !

Politik krabik : pa ni yonn pou sové lot !

   Ki manniè nou pa lé ki pep-la viré do ba lapolitik épi kalté manjé-kochon éti laplipa nonm ek fanm politik ka benyen adan'y lan kisiswa larel idéolojik yo ? Tala ka fè wol anboché madanm-li pou sèvi'y ataché parlèmantè, men sa pa pli vré, ek lanmonné-a i ka vréyé anlè madanm-lan, sé pa lanmonné-kod, sé gwo bidim lajan. An lot ka fè filon ba madanm-li, ki violonnis, pou manzel trapé kontra ki ka rapòté etsétéra lajan. An lot ka dépansé konmen lajan Léta pou asiré poteksionmadanm-déwò'y. Dot ka vréyajé abò tren, bato ek avion pou ayen pis sé Léta kivédi nou, sé tèbè sitwayen-an, ki ka péyé.

   Fè lis vakabonnajri sé politisien-an té ké mandé lajounen antiè afos yo ni vis an tjou-yo. Men sa ki pli red la, sé ki sé pres toupatou oliwon latè lapolitik ka woulé kon sa. Ki an Fwans ki o Zéta-Zini ki Brézil ki Nijéria ki Kongo ki l'End, kisiswa koté-a ou jété an zié anlè'y la, sa ou ka wè filon ba yich ek filon ba zanmi. Adan ti péyi Matinik la, sa fasil konté konmen gason oben tifi sé politisien-an ka djoubaké adan sé diféran kolektivité-a. Délè, ou ka jwenn dé yich oben twa yich an politisien ki anboché adan an menm sikti.

   Moun ké di nou pé pa fè ayen kont sa davwè lapolitik toujou an bagay ki krabik dépi i ka ekzisté. Sa vré, men erez-di-bonnè, ni pwogré ki fet pis ni yonn-dé lwa ki ka pini politisien ki ka ekzajéré adan vakabonnajri-yo. Ni soutou lé média ki ka fèwouchach asou aktivité sé mésié ek ki ka dékouvè bagay yo té ka séré. Ni pep-la li-menm, kivédi nou, sé élektè-a, ki pé fouté sé politisien malpwop la déwò épi bilten vot-nou. Ni éleksion ka vini adan sé pwochen mwa-a kidonk fok nou fè débouya pou mété an milié adan bankoulélé-tala. Davwè an plis ki dé sèten politisien ka fè vakabonnajri, yo fenyan, yo pa ka fouté ayen, an tjou-patat. Yo ka kontanté kò-yo touché lanmonné Léta-a, vèglé moun latélé épi pawol dlo-mouchach. Nou tout konnet sa ki sé politisien-tala ek fok sé dépi atjelman pou gadé-wè lanmanniè nou ké pé fè yo pwan lanlè sèvi gran savann...

 

Bwet-a-mo :

 

Bankoulélé : micmac.

Djoubaké : travailler.

Erez-di-bonnè : heureusement.

Filon : passe-droit.

Filon ba yich : népotisme.

Filon ba zanmi : clientélisme.

Kisiswa : quel que soit.

Krabik : merdique.

Lanmonné-kod : clopinettes.

Madanm-déwò : maîtresse.

Pawol dlo-mouchach : belles paroles.

Sikti : structure.

Wouchach : recherche.

CHABEN : "Man ké kandida an 2020 adan éleksion la-CTM la !"

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CHABEN : "Man ké kandida an 2020 adan éleksion la-CTM la !"

CHABEN : "Man ké kandida an 2020 adan éleksion la-CTM la !"

   Zorey yonn-dé moun dwet siflé adan dènié réinion lè-MIM la ki fini fet la davwè Alfred MARIE-JEANNE, "CHABEN" pou sa ki enmen'y, fè an plodari pou di kon sa 2 bagay ki pòtalan : dabò-pou-yonn, i ké pwopté parti-a, lè-MIM, kivédi i ké pwan séraj yonn-dé dirigonflis ki konpwann épi zafè G 20 yo a yo té ké pé shouté'y akwèdi an boul foutbol ; déziem bagay, i déklaré konmkwa i ké prézanté kò'y adan éleksion la-CTM ki pou fet an lanné 2020. Pou primié pwen an, tout moun sav sa CHABEN lé di. Sa anlè tout jounal. Sa anlè tout nich-twel. Sa anlè Fesbouk. Pa lapenn nonmen pèsonn ! Sé sé élektè-a, adan sé éleksion-an ki ka vini a, ki pou pwan reskonsabilité-yo ek fouté lé initil an razié. Es yo ké fè'y ? Es sé initil-tala ké érisi pwan lespri yo, kouyonnen yo an fwa ankò ? Sé sa nou ké wè adan yonn-dé mwa.

   Pou déziem pwen-an, asiré-pa-pétet, sé dékatiyè politik nou an ké mété CHABEN alafet. Yo ké di i ké two vié adan twa lanné pou i pé espéré viré prézanté kò'y kon met-a-manyok la-CTM. Yo ka bliyé ki Casimir BRANGLIDOR, Georges GRATIANT ek Aimé CESAIRE ladjé lapolitik lè yo té ni apochan 90 lanné anlè tet-yo. Sa lé di ki CHABEN, si zot wè santé'y tjenbé larel, ni 10 lanné politik douvan'y ankò. Nou pa janmen sav ki manniè lavi-a ka woulé, ki mové sirpriz i kapab rézèvé nou, men silon manniè nou ka wè konpowtasion CHABEN, nou ka di i toutafetman pé rilévé dézafi-tala. Sel bagay, fok i koumansé pozé titak davwè, abo i ni an gwo santé, i ka fè twop bagay, i adan twop manifestasion, twop réinion. I ka vréyajé twop. Tansion i pa anni izé kò'y avan 2020 !

   Sé moun ki alantou'y ki pou pòté mannev pou rézonnen'y a nivo-tala pis nou sav i ni tet red. Sé an bon bagay ki i kontwolé o pli pré tou sa ka woulé andidan la-CTM pou pies kalté vakabonnajri pa fet, menm fok i koumansé délégé tou ba yonn-dé éli éti i ni konfians adan yo. Davwè toulitan pwoptaj-la i anonsé i ké fè a poko fet, fok i ké rété véyatif pou sé dirigonflis-la pa fouté'y pies koch-pat...

 

Bwet-a-mo

 

Abo : bien que.

Akwèdi : comme qui dirait.

Apochan : à peu près.

Dabò-pou-yonn : tout d'abord.

Dékatiyè : analyste.

Dézafi : défi.

Dirigonflis : opportuniste.

Erisi : réussir.

Koch-pat : croque-en-jambe.

Konpowtasion : comportement.

Met-a-manyok : président.

Nich-twel : site-web.

Plodari : discours.

Tou : aussi.

Véyatif : vigilant.

VALLS DANS LES CHOUX, LETCHIMY ET CHAUVET DANS LA CHOUCROUTE

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VALLS DANS LES CHOUX, LETCHIMY ET CHAUVET DANS LA CHOUCROUTE

VALLS DANS LES CHOUX, LETCHIMY ET CHAUVET DANS LA CHOUCROUTE

   Depuis que Manuel VALLS a été sèchement éliminé de la primaire du Parti socialiste ce dimanche 29 janvier avec seulement 41% des voix, ses affidés du PPM, Serge LETCHIMY, Camille CHAUVET et leur bande de bras cassés pédalent dans la choucroute. Après avoir apporté leur appui bruyant au défenseur des "Whites et Blancos", ces zélateurs de la Négritude, ne savent plus désormais à quel sein se vouer. Quand à AZEROT, dit Nestò Tonmbolo, on le dit effondré car le strapontin de secrétaire d'état aux portes ouvertes qui lui avait été promis s'est, hélas, trois fois hélas, envolé. Il faudra que la prochaine fois il choisisse mieux les personnes auxquelles il offrira ses habituelles bouteilles de rhum Saint-James.

   Trêve de plaisanterie !

   Il est affligeant, il est honteux, de voir ces élus lèche-culs s'agenouiller au pied des politiciens français pour leur cirer les bottes. Il est affligeant et honteux de constater à quel point la pensée d'Aimé CESAIRE est constamment bafouée, détournée, salie par une bande d'arrivistes franc-maçons dont le niveau est celui non pas du ras des pâquerettes, mais des crabes-mantous. Le peuple martiniquais, ou du moins ce qu'il en reste, doit faire un sursaut de dignité pour renvoyer ces "initils", souvent corrompus, dans leurs chaumières et cela à tout jamais.

   Entre les pires, que chacun connaît et que l'on trouve dans tous les partis, de droite, de gauche et indépendantiste, et les moins pires, le choix est vite fait. Il faudra voter aux prochaines législatives pour les moins pires. Ceux et celles en tout cas qui sont à la fois travailleurs et honnêtes. Dehors les fainéants, les "bajolè", les yéyés et les corrompus !

   Pas la peine de faire un dessin ni de les nommer. Tout moun konnet yo !...

Immigration : Barack Obama déportait, Donald Trump interdit d'entrer

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Immigration : Barack Obama déportait, Donald Trump interdit d'entrer

Immigration : Barack Obama déportait, Donald Trump interdit d'entrer

   Voici une info qui ne fera pas sourire du tout les partisans acharnés de l'ex-président Barack OBAMA, "l'homme le plus cool du monde" si l'on en croit la négrosphère : son administration a déporté 2,5 millions d'étrangers soit plus qu'aucun président américain avant lui. Incroyable, mais vrai ! Invraisemblable, mais les chiffres sont là  et bel et bien là ! Personne ne les a contestés.

   Donc si l'on comprend bien, OBAMA a déporté davantage d'immigrants que REAGAN, davantage que les deux BUSH et davantage que CLINTON. Pourquoi cela a-t-il fait moins de tollé alors que les mesures d'interdiction décrétées par Donald TRUMP ? Pour une raison toute simple : déporter se voit moins qu'interdire d'entrer. Quel Martiniquais ou Guadeloupéen sait, à moins d'avoir des parents ou amis qui travaillent à la PAF (Police Air Frontières,) que quasiment chaque semaine des Haïtiens et d'autres étrangers en situation irrégulière sont expulsés à partir de l'aéroport Aimé CESAIRE et à celui de Pôle Caraïbes ? Il y a des milliers d'aéroports sur le sol de ce vaste pays que sont les Etats-Unis et chaque jour, on y déporte des étrangers. Depuis toujours. Depuis bien avant l'élection de Barack OBAMA. Sauf que ce dernier a déporté davantage que ses prédécesseurs.

   On peut donc déporter en toute discrétion alors que quand on interdit d'entrer comme le fait TRUMP, on est obligé de donner la liste des pays concernés par cette interdiction. Et forcément cette liste provoque un raffut puisque dans le cas présent, 6 pays arabo-musulmans et un pays musulman (l'Iran) sont concernés. Forcément ces pays prennent des mesures d'interdiction contre les Américains voulant venir chez eux. Or, aucun pays n'a jamais pris de mesure contre les Etats-Unis parce que ces derniers ont déporté leurs citoyens. OBAMA a déporté 2,5 millions d'étrangers et aucun pays n'a protesté.

   Qu'est-ce que nous voulons dire par là ?

   Tout simplement ceci : que ce soit OBAMA ou BUSH, c'est pareil dans le fond. On est confronté à l'impérialisme américain. La seule différence est dans la forme. Un type "cool" et intelligent d'un côté et un gros con de l'autre...


Electeur, électrice, quand ils te parlent de "gauche", ils mentent !

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Electeur, électrice, quand ils te parlent de "gauche", ils mentent !

Electeur, électrice, quand ils te parlent de "gauche", ils mentent !

   La notion de "gauche" n'a plus aucun sens à la Martinique. C'est juste un gadget, un "vèglaj" utilisé par le PPM et ses alliés d'EPMN ainsi que certains qui se proclament "souverainistes", pour gruger l'électeur. Le couillonner dans les grandes largeurs, quoi ! Car enfin, est-ce être de gauche que de soutenir Manuel VALLS comme l'a fait Serge LETCHIMY, président du PPM et du comité de soutien de celui-ci lors de la Primaire du parti socialiste ? La réponse est "NON" et cela pour au minimum trois raisons :

 

   . quand il était maire d'Evry, en 2009, Manuel VALLS a été filmé et enregistré avec des adjoints en train de visiter un marché de la ville et de s'écrier "Belle image d'Evry !" parce qu'il y avait trop de marchands noirs et arabes. Et notre Catalan (qui a acquis la nationalité française à l'âge de 19 ans !) d'ajouter "Allez, mettez moi des Whites, des Blancos, des Blancs, quoi !". Est-il bien normal que le parti de la Négritude soutienne pareil personnage ?

 

   . la soi-disant "réforme du travail", connue aussi sous le nom de "Loi EL-KHOMRI" du nom de la ministre qui l'a portée, a été réalisée pendant que VALLS était premier ministre. Or, il ne s'agit rien moins que d'un scandaleux détricotage du Code du travail et des lois qui protègent les travailleurs face à leurs patrons. Est-il bien normal qu'un parti qui est soutenu par les masses populaires de Trénelle et de Volga-Plage soutienne et vote une telle loi, ce qu'a fait son président, le député LETCHIMY ?

 

   . c'est en tant que premier ministre que Manuel VALLS a utilisé cette arme de destruction massive de la démocratie qu'est le 49.3, ce mesure qui permet au gouvernement de prendre des lois sans passer par l'Assemblée nationale et donc la représentation populaire. 49.3 qui justement a permis aux socialistes de faire passer leur réforme du Code du travail. Est-il bien normal que les grands chantres de la démocratie de l'Ancien Réservoir de Trénelle, à grands renforts de citations d'Aimé CESAIRE, appuient le 49.3 ?

 

   On le voit, cher électeur et électrice, le PPM et ses alliés d'EPMN ne sont pas plus "de gauche" que le Pape n'est bouddhiste !

   Sinon quand on voit deux membres du PPM, Daniel CHOMET et Guy LORDINOT, ainsi que leur allié Justin PAMPHILE, maire du Lorrain, soutenir Emmanuel MACRON, on se dit que le Père de la Négritude doit se retourner tous les jours dans sa tombe. Car enfin, électeur et électrice, il faut que tu saches qui est MACRON :

 

   . il a eu 1,8 millions d'euros de revenus en 2016.

 

   . il paie l'ISF, plus connu sous le nom d'"impôt sur les grandes fortunes"

 

   . il a longtemps travaillé à la banque Rotschild dont chacun connaît le dévouement au service des classes laborieuses.

 

   Trêve de plaisanteries ! Quand on voit certains envisager une alliance possible lors des futures échéances électorales, au nom de la soi-disant "Gauche", entre une fraction du GRAN SANBLE et le PPM/EPMN, on se dit qu'il y a anguille sous roche. Qu'il y a des MAKAKERIES qui se préparent dans l'ombre et qu'il convient dès maintenant, sans plus tarder, de les dénoncer.

   Car le problème de la Martinique n'est pas un problème de "droite" ou de "gauche". C'est de tout faire pour redresser un pays mis à mal par six ans de gestion catastrophique du PPM/EPMN à la tête de l'ex-Conseil régional. Et ça, il faut être malhonnête pour penser que le GRAN SANBLE POU BA PEYI-A AN CHANS pourrait y arriver au bout d'une seule année de mandature.

   C'est comme croire qu'on peut réparer en 5 minutes un joint de culasse qui a brûlé...

Nous sommes à la veille d'une vaste recomposition du paysage politique martiniquais (1è partie)

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Nous sommes à la veille d'une vaste recomposition du paysage politique martiniquais (1è partie)

Nous sommes à la veille d'une vaste recomposition du paysage politique martiniquais (1è partie)

   N'importe quel observateur un tant soit peu attentif de notre paysage politique martiniquais peut voir que l'on est à la veille d'une vaste recomposition. Pourquoi ? Pour une raison toute simple : les deux plus grands partis politiques de la Martinique, le PPM et le MIM, sont en crise. Plus exactement, ils sont tous deux secoués par une grave crise interne qui met en jeu leur existence même dans les années à venir. Leurs ténors auront beau entonner le chant de l'unité du parti et autres balivernes staliniennes dans le but de dissimuler à la population les dissensions qui les agitent, ces dernières éclatent au grand jour et se retrouvent dans les médias traditionnels, dans les médias numériques et sur les réseaux sociaux. Fini le temps où des apparatchiks pouvaient se permettre de confisquer la parole et interdire toute expression dissidente !

   Le PPM est en crise parce qu'il n'a pas su pérenniser sa victoire de janvier 2010 lorsqu'il s'est emparé de l'ex-Conseil régional. Il est arrivé tous feux tous flammes à Plateau-Roy avec des projets mirifiques de création de 15 zones d'activités économiques et de 5.000 emplois, mais il s'est vite embourbé dans le TCSP, le lycée Schœlcher, l'AFPA etc..., sans compter des scandales comme l'affaire des vedettes Madinina, d'EX-PAY, de Boodoom, du Gran Chawa, de la filière joaillerie avec le Brésil et bien d'autres. Sans même parler du comportement inadmissible de certains élus tels que Camille CHAUVET ou Catherine CONCONNE, faisant des doigts d'honneur en plein hémicycle ou traitant l'opposition de "chien abiyé an moun".

   Et puis, il y a eu la cuisante défaite lors des élections territoriales de décembre 2015 alors qu'au premier tour, avec presque 39% des voix, la coalition EMPN, avait quasiment partie gagnée, le GRAN SANBLE ne comptabilisant, en effet, qu'un modeste 25%. C'est-à-dire 20% pour le seul MIM quand on prend en compte le fait que le GRAN SANBLE était une coalition de 6 partis auxquels on peut charitablement octroyer à chacun 1% des voix obtenues. Ne sont-ils pas traités méprisamment d'"autostoppeurs politiques" par certains élus du MIM ? Il a fallu le coup de génie politique d'Alfred MARIE-JEANNE pour renverser la table, "pou maté jé-a", ainsi qu'une forme d'intelligence politique de la part de la Droite qui, au purgatoire depuis trente ans, a vite compris que si elle refusait le pacte de gestion, aurait continué à se ronger les ongles dans son coin.

   Certains au PPM reprochent à leur leader, Serge LETCHIMY, de n'avoir pas vu le coup venir. C'est totalement faux ! Plusieurs mois avant les élections territoriales, lors d'un meeting à Sainte-Luce, il avait dénoncé de manière grandiloquente ce qu'il avait appelé "l'alliance du bakwa entre Marie-Jeanne et Monplaisir". Le "bakwa" symbolisant sans doute dans son esprit le populisme. Or, ce qu'il y a de plus grave pour un leader politique, c'est de percevoir ou de prévoir ce que fera l'adversaire bien longtemps à l'avance et pourtant de se montrer incapable de parer le coup. LETCHIMY n'aurait pas vu venir le coup (l'alliance GRAN SANBLE et BA PEYI-A AN CHANS) qu'il aurait été tout à fait pardonnable, mais en grand "séancier politique" qu'il est (dixit Serge SOUFFLEUR dans Le Progressiste), il l'avait bel et bien pressentie. Peut-être même avant MARIE-JEANNE et MONPLAISIR !  Or, il a été incapable de déjouer "l'alliance du bakwa" alors qu'il disposait de plusieurs mois pour pouvoir le faire. C'est en cela qu'il est un piètre politique. Bon "séancier" peut-être, mais piètre politique.

   Le deuxième point faible du PPM est l'élection de Johnny HAJJAR, poulain de LETCHIMY, comme secrétaire général du PPM. Tout le monde y a vu une manière pour ce dernier de continuer à diriger le parti à sa guise et en marginalisant certains militants sans doute plus légitimes ou plus capables que HAJJAR. Le cas Daniel CHOMET, éternel cocu du parti au plan des choix électoraux, et qui vient à nouveau de marquer sa différence en appelant à soutenir Emmanuel MACRON et non Manuel VALLS comme le préconisait Serge LETCHIMY, est fort éclairant à cet égard. La mise en retrait du parti de deux conseillères municipales PPM, l'une à Saint-Joseph, l'autre à Trois-Ilets, vient encore semer le trouble cette semaine. Sinon le score ridicule de VALLS en Martinique (environ 2.000 voix sur 3800 et quelques votants) a contribué à décrédibiliser Serge LETCHIMY qui devra désormais choisir un nouveau poulain présidentiel. A tout ça, il vaut ajouter la grogne plus ancienne de ceux qui, à tort ou à raison, ont été accusés d'avoir causé la défaite du parti en décembre 2015 et qui ont été mis de côté.

   Tout ça fait un peu beaucoup pour un seul parti qui peine à suivre la boussole césairienne, voire qui s'en est carrément débarrassée comme d'aucuns le pensent. S. LETCHIMY arrivera fragilisé aux prochaines législatives face à un Francis CAROLE, adoubé par "CHABEN", et qui ferraille au sein du conseil municipal de Fort-de-France tout en développant une intense activité au niveau du social sur la Martinique entière puisqu'il est en charge de ce domaine à la CTM. Alors des petits malins, au nom de la pseudo-notion de "gauche", qui n'a plus aucun sens en Martinique aujourd'hui, imaginent déjà des scénarios de recomposition avec des frondeurs de l'autre grand parti en crise, le MIM. Ils verraient bien frondeurs du PPM et frondeurs du MIM main dans la main pour s'en aller fonder un nouveau parti dit "de gauche". Une sorte de G20 anti-LETCHIMY est-il en préparation au sein du PPM ? Se joindra-t-il le moment venu avec le G20 du MIM et alliés ? C'est ce qui se murmure "anba-fey" depuis des mois.

   En tout cas, si pareil scénario en venait à se réaliser, la Martinique n'y gagnerait strictement rien car ce serait cette fois l'alliance du vide et du néant, c'est-à-dire des faux autonomistes et des faux indépendantistes...

Polémique (stupide) autour de la renaissance du "Bal Nègre"à Paris

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Polémique (stupide) autour de la renaissance du "Bal Nègre" à Paris

Polémique (stupide) autour de la renaissance du "Bal Nègre" à Paris

   Dans l'entre-deux guerres mondiales, rue Blomet, à Paris, existait un célèbre dancing du nom de "Bal nègre" où les Antillais, mais aussi nombre de Parisiens venaient s'amuser et danser grâce à des orchestres qui jouaient des biguines, des valses créoles et des mazurkas créoles. Le grand maître de la biguine Alexandre STELLIO s'y fit ainsi connaître. Ce dancing ferma dans les années 50 et voici qu'un entrepreneur a décidé de le rouvrir ces jours-ci en lui conservant le même nom. Immédiatement toutes sortes d'individus qui n'ont rien à faire que de chercher des polémiques inutiles ont lancé des pétitions et écrit à des élus pour empêcher cette réouverture au motif que le mot "nègre" serait...insultant. 

    Nous n'allons pas perdre notre temps à leur expliquer qu'un certain poète Aimé CESAIRE s'est employé sa vie durant à revaloriser ce mot et qu'il a même fait un ouvrage d'entretien intitulé "Nègre je suis, nègre je resterai". Et c'est à partir de ce même mot qu'il a créé le concept de "Négritude" ! Sinon, d'autres auteurs antillais et guyanais ont utilisé ce mot sans aucun problème :

 

    . Guy TIROLIEN (Guadeloupe) : Prière d'un petit enfant nègre.

 

    . Serge PATIENT (Guyane) : Le Nègre du gouverneur.

 

    . Raphaël CONFIANT (Martinique) : Le Nègre et l'Amiral.

 

    Etc...etc...

    Donc, non, "Nègre" n'est pas une insulte du tout. "Négro", oui ! "Nègre", non ! En tout cas pour un Antillais. Mais peut-être que pour un Africain, ça l'est et dans ce cas, on pourrait comprendre cette polémique si le dancing avait été africain. Or, "Le bal nègre" n'a jamais joué que de la musique antillaise. Rappelons enfin que la langue créole a réhumanisé le mot "Nègre" bien avant CESAIRE et la Négritude puisqu'en créole, "Neg" signifie tout simplement "homme, être humain, type". Exemple :

   __"Fout Neg-tala tèbè !" (Qu'est-ce qu'il est bête, ce type !).

   Par contre, s'il y a bien un mot qui est insultant, c'est bien celui de "Black", euphémisme grotesque qui comme tout euphémisme vise hypocritement à dissimuler la réalité : on ne dit plus "aveugle" mais "non-voyant", "handicapé" devient "personne à mobilité réduite" et "femme de ménage" devient "technicienne de surface".

   C'est Ti SONSON, l'Antillais moyen qui a le dernier mot lorsque rencontrant son neveu revenu de France pour les vacances, il lui lance, hilare :

   __"Isiaa pa ni Black, konpè ! Sé Neg ki ni !" (Ici, y'a pas de Blacks, mon p'tit vieux ! Y'a des Nègres)...

LAPOLITIK KA MATE TJOU-POU-TET TOUPATOU ASOU LATE

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LAPOLITIK KA MATE TJOU-POU-TET TOUPATOU ASOU LATE

LAPOLITIK KA MATE TJOU-POU-TET TOUPATOU ASOU LATE

Chak jou Bondié ka fè, nou ka tann di konmkwa tjek nonm oben fanm politik konmet an vakabonnajri. Kisiswa adan ti tet zépeng-lan yo ka kriyé Matinik la ki an Fwans ki an Afrik ki an Chin. Pli souvan ki rarman, sé an vakabonnajri lajan, men délè, sé filon yo ka fè ba madanm-yo, yich-yo ek jik madanm-déwò yo. Sé tan-tala, sé kandida Ladwet adan pwochen éleksion pou vini met-a-manyok la Fwans éti jounal ek nich-twel ka mété tout zafè'y lablanni. Lè nou ka fè tan jété an zié asou sa yo ka ripwoché François FILLON, nou blijé soukwé tet, pijé zié-nou ek mété lanmen anba mimin-nou. Sa pa posib fè tou sa madrag, tonnan-di-sò !

Swédizan FILLON té anboché madanm-li kon asistan parlèmantè aloski pèsonn adan Lasanblé Nasional pa janmen wè manzel vini djoubaké yon sel jou. Dayè, tout moun pli ki sav ki asistan (oben ataché) parlèmantè, sé pa an métié ki la. Dépité ek sénatè ka sèvi lajan-nou pou ba moun-yo pos ki bien péyé san ki yo fouté an tjou-patat. Atè péyi Matinik, ni pliziè parlèmantè ki ni labitid fè sa ek pèsonn, pies média, pa ka ripwoché yo ayen davwè nou adan an péyi éti lafranmasonnri ek lamafia ka viv ti kò-yo san pies kalté poblem.

Lè sitwayen-an ka wè tout lo bagay-tala, ki atitid-li ? Enben, i sitelman dégouté ki lè zot wè éleksion rivé, i simié rété bò kay-li oben ay bò lanmè jou votman-an. Annlo moun ka dékrinen sé abtansionis-la, men yo pa ka janmen chèché konpwann poutji an élektè ka désidé pa ay mété pies bilten ba pèsonn adan bwet-lin la. Atè Matinik, apochan lanmwatié sé élektè-nou an pa ka pwan lapenn déplasé ek ki manniè pa ba yo rézon lè nou ka konstaté balan salopté ek vakabonnajri éti sé politisien-an ka fè bonmaten-anmidi-oswè ?

Sé politisien yo menm ka mété lapolitik an bétiz !...

 

Bwet-a-mo

 

Apochan : à peu près.

Bwet-lin : urne.

Davwè : parce que.

Dékrinen : critiquer.

Djoubaké : travailler.

Filon : piston.

Kisiswa : que ce soit.

Lablanni : au grand jour.

Madrag : magouille.

Met-a-manyok : président.

Mimin : menton.

Nich-twel : site-web.

Votman : vote.

 

Bobigny et la banlieue brûle, Hellène Geoffroy se tait !

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Bobigny et la banlieue brûle, Hellène Geoffroy se tait !

Bobigny et la banlieue brûle, Hellène Geoffroy se tait !

   Secrétaire d'état à la ville et donc chargée des banlieues et autres quartiers qualifiés de "difficiles" par le pouvoir français, Hellène GEOFFROY n'a pas dit un mot depuis l'affaire THEO, celle de ce jeune Noir qui a arrêté par la police et qui s'est vu enfoncer une matraque dans l'anus au point qu'aujourd'hui, il est obligé de porter une poche. En fait, cette Guadeloupéenne au service de la République française Une et Indivisible n'avait pas ouvert la bouche non plus lors de l'affaire Adama TRAORE qui avait vu, l'an dernier, un autre jeune Noir perdre la vie après avoir, lui aussi, été arrêté par la police. Quand on regarde bien, jamais elle ne s'est inquiétée des conditions de vie des habitants de ces "bantoustans", de ces "colonies intérieures" où sont parqués les descendants des immigrés africains, antillais et arabes, alors même que tout cela est censé être son boulot.

   Cette Négresse de service et tous ceux qui jouent les bénis-ouis dans des postes officiels sont donc objectivement complice des exactions que commet la police dans ces quartiers car non seulement, ils ne les dénoncent jamais, mais en plus, ils servent de caution, de bonne conscience au pouvoir socialiste français et à la bande d'hypocrites qui le compose. Désormais, il ne faut plus accepter que ce genre de personnes vienne soi-disant représenter les populations exploitées alors qu'elles-mêmes vivent dans les ors de la République.

   Bobigny est en feu ! La banlieue brûle ! Hellène GEOFFROY démission !...

Nos frères et sœurs immigrés traités comme des chiens

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Nos frères et sœurs immigrés traités comme des chiens

Nos frères et sœurs immigrés traités comme des chiens

   Nos arrière-grands-parents n'avaient pas demandé à être arrachés à l'Afrique (par les compagnies négrières) et à être déportés à la Martinique. Nos grands-parents n'avaient pas demandé non plus à être arrachés la Martinique (par le BUMIDOM) pour être déportés en France. Les conditions de vie de nos frères, sœurs, cousins etc. qui vivent et travaillent dans la prétendue "mère-patrie" sont déjà suffisamment difficiles pour que l'Etat français puisse se permettre de ne pas garantir leurs droits les plus élémentaires. L'un de ces droits est celui de manifester pacifiquement. Or, regardez la photo qui illustre cet article : on y voit clairement des policiers asperger des manifestants à l'aide de produits lacrymogènes, manifestants qui, l'instant d'avant, avaient fui les rues où cette même police les tabassait, pour se réfugier dans le métro.

   Ces manifestants revenaient d'un rassemblement à Bobigny, dument déclaré à la Préfecture, au cours duquel des prises de parole ont été faites pour protester contre l'agression policière contre THEO, un jeune Africain à qui un policier a enfoncé sa matraque dans l'anus (et qui est obligé désormais d'avoir une poche). En effet, la Police des polices, au terme d'une enquête ultra-rapide, a conclu à un "accident" et non à un viol ! THEO serait donc tombé tout seul sur ladite matraque qui aurait alors pénétré dans son corps. Non, ce n'est pas de la science-fiction ! Non, ce n'est pas un de ces nombreux sketches crétinisants qui ont envahi le petit écran depuis deux décennies ! Non, il ne s'agit pas d'une blague !

   Avant THEO, il y a eu Adama TRAORE, mort lui après une arrestation par la police. Avant THEO ET ADAMA, il y a eu ZAYNEB et BOUNA, un jeune Arabe et un jeune Africain, qui se sont fait électrocuter alors qu'il fuyait une escouade policière. Avant THEO, ADAMA, ZAYNEB et BOUNA, il y a eu au cours du demi-siècle écoulé, des centaines, des milliers, de Noirs et d'Arabes, travailleurs immigrés, qui ont subi le pire et parfois perdu la vie à cause de la violence policière laquelle est une violence d'Etat car c'est ce dernier qui donne des ordres à sa police.

   Ça suffit !

   Ça suffit, les nègres et négresses à Blanc et leurs strapontins ministériels ! Les Lucette MICHEAUX-CHEVRY, Harlem DESIR, Victorin LUREL, PAU-LANGEVIN, Marie-Luce PENCHARD, Ericka BAREIGTS, Hellène GEOFFROY et consorts qui ne disent et  n'ont jamais prononcé un seul mot sur les exactions que subissent quotidiennement nos parents immigrés, ces "Français entièrement à part" qui, pour beaucoup, continuent à s'illusionner, se croyant en meilleure position que les immigrés africains et arabes.

   Wouvè zié-zot titak !...

Sen-Valanten : "Mwen enmen'w kon an kochon enmen labou"

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Sen-Valanten : "Mwen enmen'w kon an kochon enmen labou"

Sen-Valanten : "Mwen enmen'w kon an kochon enmen labou"

   Tout moun konnet esprésion kréyol la : "Mwen enmen'w kon an kochon enmen labou". An tan moun té sa palé kréyol toujou, lè zot wè an nonm té ka di an madanm sa, madanm-lan pa té ka ni égri ni fè kòlè pwan'y. Okontrè, madanm-lan té jwa kité jwa ka alé ! Poutan, lè ou ka fè tan transbòdé fraz-tala an fwansé, i ka fè led, i ka kòché zorey-ou ek fanm-lan ou di sa-a pé jis fouté'w an palaviré : "Je t'aime comme un cochon aime la boue".

   Primié bagay nou ka rimatjé sé ki fraz kréyol la pa ni pies mo ni karayib ni afritjen ni zendien andidan'y. Tout sé mo fraz-tala sòti adan lang fwansé a :

 

   . Mwen (moi)  / enmen (aimer)  / 'w (vous)  / kon (comme)  / an (un)  / kochon (cochon) / labou (boue)

 

   Nou ka apiyé anlè sa davwè moun pé prétann ki kréyol sé an lang vié Neg ek ki pawol-tala sé nan bouch vié Neg i ka tijé. Piespa ! Pa ni yon sel mo adan fraz-tala ki sòti adan tejk lang l'Afrik. Pa yonn ! Kidonk keksion-an ka viré pozé kò'y : ki manniè fraz-la pa ka kòché zorey moun lè i an kréyol aloski lè i an fwansé, i ka kòché yo ?

   Enben, répons-lan sé ki nou pa ka risanti an lang pa rapot a ni sonorité'y ni vokabilè'y ni gramè'y. Nou ka risanti an lang pa rapot a imaj-la i ni a andidan sosiété-a i yé a. Anni gadé imaj lang panyol la adan sosiété matinitjez la ! An tan lontan, lè owkes ek chantè té ka sèvi'y, tout moun té ka touvé sé té an lang ki bidjoul, men dépi manawa panyol koumansé fè siwawa atè lavil Fodfwans, imaj-la anni mofwazé blip. Pou di ki ou ké koké an fanm, atjèman, ou ka di : "Man ké fè manzel palé panyol !". Kivédi lang panyol la anni pèdi tout wototo-a i té ni a.

   Sé menm bagay pou kréyol : sé pa lang-la ki led oben ki vilgè. Sé imaj-la nou ni di kréyol la ki ka fè nou wè'y kon an lang ki led oben ki vilgè. Kifè an lang ki vilgè pé toutafetman di "Mwen enmen'w kon an kochon denmen labou" tandiski an lang ki pwop, kontel fwansé, pé pa di "Je t'aime comme un cochon aime la boue".

   Sa ou ka di di sa, konpè Sen-Valanten ?...

  

 

Bwet-a-mo :

 

Bidjoul : joli.

Davwè : parce que.

Fraksan : choquant.

Kivédi : c'est-à-dire.

Mofwazé : changer.

Palaviré : gifle double.

Panyol : espagnol ; hispanique.

Tijé : jaillir.

Transbòdé : traduire.

Wototo : prestige.


Ratonnades dans les banlieues : ces socialistes "ultramarins" qui se taisent

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Ratonnades dans les banlieues : ces socialistes "ultramarins" qui se taisent

Ratonnades dans les banlieues : ces socialistes "ultramarins" qui se taisent

   Ils ont occupé ou ils occupent toutes et tous un poste au plus haut niveau de l'Etat français, que ce soit avec le grade de ministre ou celui de secrétaire d'état. Ils sont toutes et tous socialistes ou en tout cas ont accepté de figurer dans un gouvernement socialiste, en l'occurrence celui de François Hollande. Ils sont donc co-responsables de ce qui se passe dans les banlieues françaises lesquelles ont été laissées à l'abandon en dépit des belles promesses présidentielles et ministérielles.

   Dans les banlieues françaises, véritables "bantoustans", sont parqués Arabes, Africains et Antillais qui subissent, outre le chômage, le trafic de drogue et l'extrémisme religieux, la violence policière permanente. La violence policière au quotidien ! Avant THEO qui s'est vu enfoncer une matraque dans l'anus et qui doit désormais porter une poche, il y a eu Adama TRAORE, arrêté par la police et retrouvé mort sans autre forme d'explication. Avant THEO et Adama TRAORE, il y a eu ZEYNEB et BOUNA, un jeune Arabe et un jeune Africain qui, en fuyant une voiture de police qui les pourchassaient sans raison, ont été électrocutés après s'être réfugiés dans un transformateur électrique.

   Mais avant eux, depuis des décennies, Noirs et Arabes, surtout les plus jeunes d'entre eux, sont victimes d'une discrimination quasi-institutionnelle que ni Victorin LUREL, ex-ministre de l'Outremer ni PAU-LANGEVIN qui a occupé le même poste ni Hellène GEOFFROY actuelle ministre de la Ville ni Ericka BAREIGTS, ministre actuelle de l'Outremer, n'ont jamais dénoncé. Et pour cause ! Ils et elles sont solidaires du gouvernement socialiste français, champion du monde de l'hypocrisie. Le cas de Christiane TAUBIRA est le plus amusant : spécialiste des beaux discours remplis de citations, elle est chargée d'épater la galerie, sauf que ça ne change strictement rien à la vie du jeune Noir ou du jeune Arabe qui, chaque matin, en se rendant à l'école ou au travail, ou bien le week-end au stade ou au cinéma, se fait contrôler au faciès. Se fait harceler, insulter par des policiers qui n'ont aucune crainte de clamer leur allégeance au Front National. Alors, bien sûr, on la verra, TAUBIRA, si ce n'est déjà fait, "twitter" contre les dérapages policiers, mais dans le même temps, elle fera campagne avec le socialiste Benoît HAMON et retrouvera de toute évidence un strapontin ministériel si jamais ce dernier est élu président de la République. 

   Mesdames-messieurs, vous représentez qui vous voulez, MAIS SURTOUT PAS LA MARTINIQUE !...

Egalité réelle ou réelle arnaque ?

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Egalité réelle ou réelle arnaque ?

Egalité réelle ou réelle arnaque ?

   La ministre de l'Outremer, Ericka BAREIGTS et Serge LETCHIMY peuvent pavoiser : leur loi sur "l'égalité réelle" est en passe d'être adoptée par le Sénat. Désormais,  une fois qu'elle sera validée par l'Assemblée nationale, vous pourrez acheter les ailes de poulet locales au même prix que celles qui sont importées de France ou de Chine et si vous vivez dans l'Hexagone et qu'un de vos parents décède dans une de nos îles ensoleillées, vous pourrez obtenir une aide au voyage pour venir assister à ses obsèques. Sinon pour ce qui est de l'activité économique, il faudra attendre un "plan de convergence qui régira le partenariat entre l'Etat et chaque collectivité d'Outremer". On se demande si tous ces politiciens sont sérieux ou bien s'ils veulent juste lancer pour la énième fois de la poudre aux yeux aux populations dites ultramarines.

   Car il faut prendre la question à la racine et identifier le substrat de cette fameuse "égalité réelle". Ledit substrat n'est autre que le fameux refrain du "rattrapage avec la Métropole". Donc si l'on comprend bien et si l'on prend l'exemple de la Martinique, il s'agit pour elle de "rattraper" la...5è puissance économique mondiale. Martinique qui, si elle était un pays indépendant, aurait eu, au vu de son économie, à peu près le rang de l'île Maurice (128è) ou alors de Barbade (156è).  C'est comme si on demandait à Ti SONSON qui court le dimanche matin sur la plage du Diamant ou des Salines de rattraper Usain BOLT. Oui, mais rétorqueront les promoteurs de cette loi, les mesures d'égalité réelle visent justement à permettre à TI SONSON de combler son handicap de départ. Ouais...

   Les promoteurs de cette loi veulent donc faire passer un pays à tradition agricole et agro-industrielle à celui de pays hyper-développé et industrialisé alors que notre vrai problème est de changer de système économique. Il n'est pas de nous enfoncer encore plus dans la dépendance envers la France et l'Europe, ce à quoi aboutira cette loi sur l'égalité réelle, mais de faire l'effort de concevoir un système économique nouveau. Sortir de l'économie de comptoir est pour nous un impératif tout en sachant, bien évidemment, que la transition entre les deux systèmes demandera des sacrifices. Et c'est là le hic ! C'est là où le bât blesse. Faire comprendre cela à nos populations n'est pas facile, mais si nous ne commençons pas dès maintenant, quand le ferons-nous ? Quand il sera trop tard et que notre taux de couverture des importations par les exportations sera tombé à 2% ?  

   Et là, tous nos partis politiques__pas seulement le PPM de S. LETCHIMY__sont coupables de double discours, d'atermoiements et de populisme et cela dans le but de conserver leur électorat. Ne pas dire la vérité à TI SONSON, voici le vrai mot d'ordre de tous les partis, y compris ceux d'extrême-gauche. Car le deuxième substrat, bien plus ancien, de ce qu'il faut bien appeler l'assimilationnisme, est la rengaine du "Tous les avantages acquis seront conservés". Je réclame l'autonomie ou l'indépendance, mais je fais croire au peuple qu'il disposera de tout ce qu'il disposait quand le pays était sous tutelle française !!! C'est du grand n'importe quoi.

   Non, il faut dire quatre vérités au peuple :

 

    . le système actuel, même s'il permet à une moitié de la population de vivre bien, de rouler en 4/4, d'aller en croisière trois fois par an, d'envoyer ses enfants faire des études au Québec etc., n'est pas viable sur le long terme.

 

   . Il convient donc de commencer à changer de système et à concevoir une économie qui corresponde aux potentialités de nos pays ainsi qu'à leur environnement régional.

 

   . ce changement, qui sera progressif, qui se fera par paliers, entraînera forcément de gros sacrifices, mais ces derniers ne seront pas vains car ils nous permettront de mettre sur pied un nouveau système économique et social.  

 

   . il faut commencer sans délai à le concevoir car plus nous attendons, plus la situation se dégradera et deviendra irréversible car nos sociétés sont des grands corps malades auxquels il faut administrer une médication-choc.  

 

   On le voit, ces quatre vérités entrent en opposition frontale avec le discours de "Tous les avantages acquis seront conservés", "Rattrapons la Métropole !" et "Battons-nous pour l'égalité réelle !". Discours fumeux, trompeur et mortifère car dans vingt ou trente ans, de nouveaux politiciens viendront défendre devant nos petits-enfants une nouvelle loi de prétendue égalité réelle.

   Puisque__soyons sérieux !__Ti SONSON n'aura pas rattrapé Usain BOLT...

BANLIEUES FRANCAISES : VIVRE LE RACISME AU QUOTIDIEN

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BANLIEUES FRANCAISES : VIVRE LE RACISME AU QUOTIDIEN

BANLIEUES FRANCAISES : VIVRE LE RACISME AU QUOTIDIEN

  "L'Affaire Théo", comme le dit et le ressasse la presse française (alors qu'il s'agit en réalité de "l'Affaire des policiers racistes et tortionnaires"), n'a causé guère d'émotion en Martinique, hormis sur les réseaux sociaux, devenu un moyen de défouloir facile et peu dangereux pour le système finalement, alors qu'il n'y a presque aucune famille martiniquaise qui n'ait un parent immigré dans l'Hexagone. Chacun sait que depuis le BUMIDOM dans les années 50-60 jusqu'à l'ANT dans les années 80-90, des dizaines de milliers de Martiniquais ont été convoyés de l'autre côté de l'Atlantique suite à l'effondrement de la tri-séculaire industrie sucrière. Dit sans fard, cela donne ça : les descendants de ceux dont les parents ont été esclaves pendant trois siècles et ont trimé pour le seul profit des Békés et de l'Etat français ont été condamnés à quitter leur pays pour aller servir de filles de salle, de plantons, de facteurs, d'agents de police et__on l'oublie trop souvent !__d'ouvriers dans la "doulce" France, Patrie des Arts et des Lettres. On préfère oublier aussi cette époque où les prostituées antillaises étaient légion à Barbès et à Strasbourg-Saint-Denis.

   Nous avons la mémoire courte. Neg pa ni mémwè, dit le créole...

   Aujourd'hui, les rejetons de ces "transportés" ("déportés" pourrait choquer, n'est-ce pas) vivent encore dans leur grande majorité dans des banlieues où l'on avait soigneusement parqué leurs grands-parents__on en est à la troisième, voire quatrième génération maintenant__à côté des autres descendants d'immigrés africains et arabes. Leur carte d'identité française, leur religion chrétienne et leur parler français ne les a pas, aussi incroyable que cela puisse paraître, protégés ou avantagés par rapport aux immigrés étrangers, souvent musulmans et ne sachant pas parler la langue de Molière au départ.  En fait, le banlieusard antillais est la preuve par neuf de la discrimination raciale qui sévit dans l'Hexagone. Car autant on pourrait comprendre, à la limite, que quelqu'un qui n'a pas des papiers français, qui n'est pas chrétien et qui baragouine à peine le français soit rejeté, voire discriminé__nous disons bien : à la limite__, autant dans le cas des Antillais, il n'y a aucune raison particulière au rejet, hormis la couleur de la peau. L'Antillais n'a pas besoin de faire la queue à la préfecture pour quémander une carte de séjour, il n'a pas besoin de cours du soir pour apprendre à se débrouiller en français et si les églises françaises ne sont pas totalement vides, c'est parce que les fidèles antillais les remplissent chaque dimanche matin. 

   Tout ce monde donc (Antillais, Africains, Arabes) a été parqué dans ce que les pouvoirs publics et la presse nomment avec condescendance "les banlieues", "les quartiers sensibles" ou "les territoires perdus de la République" lesquels ressemblent étrangement aux "bantoustans" de l'époque de l'apartheid puisque la police y effectue de véritable raids comme si elle se trouvait en territoire ennemi. Elle plaque les passants, comme THEO, au mur ou au sol, elle les palpe sans ménagement à la recherche de drogue ou d'armes, leur bourre les côtes de coups de pieds et la tête de coups de matraque, toutes choses que n'importe qui peut voir sur cent vidéos qui circulent sur le Net. Et parfois, elle leur enfonce une matraque dans l'anus ! L'interpellation du jeune "Beur" ou du jeune "Black" est devenu un grand classique de la police française et c'est à se demander si elle n'est pas enseignée dans les écoles chargées de former les agents et autres officiers. En même temps, difficile d'accabler ces derniers qui pénètrent en territoire ennemi et qui peuvent à tout moment recevoir un objet volant bien identifié sur le crâne. Oui, mais qui est responsable du fait que les banlieues soient devenues des territoires ennemis ? Qui a fait que celles-ci sont comme qui dirait des colonies intérieures ? Autrefois, les colonies étaient aux Antilles, en Afrique noire et au Maghreb ; aujourd'hui, elles sont à Bobigny, à Evry ou à Mantes-la-Jolie.

   Le responsable : la politique française à l'égard des Noirs et des Arabes, tous gouvernements et tous partis politiques confondus.

   Alternant répression et paternalisme, solutions-poudre-au-yeux et indifférence, les gouvernements français de droite comme de gauche n'ont jamais sérieusement considéré ce qu'on peut appeler "la condition immigrée". Leur mot d'ordre récurrent a été : "Intégrez-vous et tout ira bien !". Sauf que le cas de l'immigré antillais, comme expliqué plus haut, prouve qu'il s'agit là d'une pure chimère. L'Antillais est déjà archi-intégré, assimilé, francisé etc. à son départ des Antilles et pourtant il rencontre exactement les mêmes obstacles que les Africains et les Arabes. Mais il faut regarder aussi l'autre facette de la médaille à savoir le patronat français, pas seulement la facette politique. C'est lui et bel et bien lui qui a pesé de tout son poids pour faire venir des immigrés en France, assoiffé qu'il était de main d'œuvre bon marché et taillable et corvéable à merci. Avant l'indépendance de l'Algérie, il y avait déjà 350.000 immigrés algériens en France, par exemple ! Dans les années 70, l'image de l'Arabe avec son marteau-piqueur et de l'Africain éboueur était banale. Tous ces gens ont d'ailleurs payé un lourd tribut à la reconstruction de la France d'après-guerre. Une bonne partie des "Trente glorieuses" a reposé sur les épaules des Arabes, des Africains et des Antillais. Mais ça personne ne le dit ni ne l'écrit. Pendant toute cette période, il y a eu en moyenne 1 mort chaque jour par accident de travail dans le secteur du bâtiment et des travaux publics puisqu'on construisait à tour de bras des usines, des HLM, des ponts et des autoroutes. Or, 90% des travailleurs de ces secteurs, pudiquement dénommés OS (Ouvriers Spécialisés), étaient des Arabes ou des Noirs !

   Inutile d'insister et de se perdre en démonstrations que tout le monde peut vérifier ! Le problème qui est posé à nous, Antillais vivant aux Antilles est simple, clair et net : allons-nous continuer à accepter ad vitam aeternam que les nôtres soient traités comme des moins-que-rien dans les banlieues et autres villes-dortoirs de l'Hexagone ? Nos élus demeureront-ils la bouche cousue ? Nos intellectuels persisteront-ils à regarder ailleurs et à blablater sur le "Tout-monde" ? Nos populations préféreront-elles oublier nos frères et sœurs qui vivent "là-bas" et continuer à vivre leur petite existence hédoniste de "Chanté-nwel-Kannaval-vakans-Pak-Tour cycliste-Tour des yoles" ?

   Car nous traitons correctement les Français de l'Hexagone qui vient chez nous et nous devons exiger le même respect pour les nôtres installés dans ce même Hexagone...

Twa jennn tibray Matnik ki mawot adan konmes ladwog

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Twa jennn tibray Matnik ki mawot adan konmes ladwog

Twa jennn tibray Matnik ki mawot adan konmes ladwog

   Sa pa djè flouz pou an papa oben an manman lè ou ka vini apwann ki an yich-ou migannen adan an trafik ladwog. Sé an bagay ki red toubannman. Men sa ki pli red ankò a, sé lè ou wè sé jenn manmay-tala élivé adan an fanmi éti yo pa té mantjé ayen, an fanmi éti yo risivwè an bon lélivasion ek ki pèmet yo suiv lékol-yo an manniè ki obidjoul. Nou pa lé di ki yich ti-tjap ek gwo-tjap pa ka janmen fè bétiz, men yich madjendjen blijé fè plis bétiz davwè dépi lè yo té tou piti, yo toujou wè lanmizè, yo toujou benyen adan lanmizè.

   Kidonk ki manniè konpwann ki an jenn manmay ki pa djè wè mizè pé ka ni menm kalté konpowtasion-tala ?

   Ki sa ki mennen Xénio SEMINOR, Jérôme HUET ek Jonathan RENE-CORAIL, twa jenn Matinitjé, mété kò-yo adan an trafik ladwog toutwonlatè ? Anlo moun ké kouri di sé palakoz mové frékantasion kivédi lè yich ti-tjap ek gwo-tjap ka frékanté yich madjendjen, yo blijé tounen mal. Lesplik-tala pa sérié an pies kalté manniè ! Vré lesplik-la sé ki nou ka viv atjèman adan an kalté model sosiété éti sé lajan ki met, sé'y ka mennen ek tout moun-lan lé genyen lajan san fòsé. Ki ou sé yich madjendjen ki ou sé yich tit-tjap ek gwo-tjap, ou plis ki sav ki ni anni yon monyen trapé bon lanmonné san swé : sé mété kò'w adan madrag. Kivédi adan zafè ki ilégal. Anni gadé lo vakabonnajri-a lapres mété déwò tout sé tan-tala asou François FILLON ek madanm-li. Men pa ni ki misié, ni Nicolas SARKOZY épi zafè BIGMALION an, ni Marine LE PEN épi zafè djob-zonbi a i té ba gad-di-kò'y la kisasayésa...Atè Matinik, nou pa méyè ! Anni gadé afè CEREGMIA, afè MADIVIAL/AMIV ek afè ODYSSI !

   Sa pa lé di ki sé jenn tibray-la ki mawot adan trafik ladwog la pa ni pies reskonsabilité adan sa ki ka rivé yo a. Wi, yo ni tò-yo, wi, yo reskonsab, men sosiété-nou an, ni reskonsabilité'y adan'y tou. Lè zot wè nou ké fè tan katjilé asou ki manniè bati an sosiété ki pa fondasé ayen ki asou lajan, a lè-tala nou ké pé di chak moun reskondab tousel di sa i ka fè...

 

Bwet-a-mo :

 

Anni : seulement.

Davwè : parce que.

Djob-zonbi : emploi fictif.

Flouz : facile.

Fondasé : (se) fonder.

Kisasayésa : etc.

Konpowtasion : comportement.

Lélivasion : éducation.

Lesplik : explication.

Madjendjen : prolétaire.

Madrag : magouille.

Mawot : embrigader.

Migannen : (se) mélanger.

Obidjoul : convenable.

Palakoz : à cause de.

Tou : aussi.

Toutwonlatè : international.

Affaire Fillon : le juridisme de la honte

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Affaire Fillon : le juridisme de la honte

Affaire Fillon : le juridisme de la honte

   Une quinze de juristes, pour la plupart professeurs d'Université, vient donc de publier une tribune prenant la défense de François FILLON  en accusant le pouvoir et les médias de "coup d'état constitutionnel". Parmi ces grands défenseurs du candidat de la droite aux prochaines présidentielles, on ne sera pas étonné de trouver une certaine Anne-Marie LE POURHIET, qui fut enseignante sur le campus de Schoelcher au sein de l'ex-Université des Antilles.

Faisant totalement fi de notre histoire et évidemment de l'esclavage et de ses ravages, oubliant délibéremment que les Antillais ne sont devenus des hommes vraiment libres que depuis à peine 150 ans, cette dame s'était permise à l'époque de dénoncer avec virulence, dans différents articles, ce qu'elle appelait "la préférence ethnique" dans le recrutement des universitaires aux Antilles, en Nouvelle-Calédonie et en Corse, vantant au passage la Réunion (sauf que récemment le même problème s'est posé pour la présidence de l'université de cette dernière). Outre que cette affirmation était fausse puisque si tel avait été le cas, le Ministère de l'Enseignement Supérieur aurait rejeté les nominations des personnes concernées ou bien les candidats s'estimant lésés auraient fait appel devant le tribunal administratif, il y a la malhonnêteté intellectuelle qui consiste à faire semblant que 850.000 Antillais et Guyanais, dans quelque domaine que de soit et pas seulement celui de l'Université, sont en concurrence égale avec 67 millions de Français. La même LE POURIET avait également fustigé ceux qui s'étonnaient ou s'indignaient devant le fait que la très grande majorité des hauts fonctionnaires en poste en Outremer soit des "Métros". Passons...

   Aujourd'hui, la POURHIET et ses collègues font assaut de juridisme pour défendre l'indéfendable en racontant par exemple que rien ne prouve que les fonds qui sont mis à la disposition d'un député sont des fonds publics !!! Ce qui veut dire que personne n'a le droit de juger de l'utilisation desdits fonds et surtout pas le citoyen lambda. Autrement dit François FILLON avait parfaitement le droit d'embaucher son épouse et lui verser sur quinze ans la somme conséquente de 900.000 euros. Sauf que__et c'est là où la POURHIET et ses amis sont malhonnêtes intellectuellement__admettons un instant que les fonds alloués à un député ne soient pas des fonds publics. OK, admettons-le ! Disons que tout cet argent tombe du ciel ou qu'il atterrit dans la poche du député par quelque opération du Saint-Esprit ! Sauf que Mme FILLON n'a jamais travaillé à l'Assemblée nationale, qu'aucun huissier, aucune secrétaire, aucun député ne l'a jamais croisé dans les couloirs de celle-ci. Et d'ailleurs, elle-même avait déclaré à une chaîne de télé anglaise qu'elle ne se mêlait pas des activités politiques de son mari !

   Ce petit exemple démontre la différence, le trou béant qu'il y a entre "éthique" et "juridisme". Le juridisme__et aux Etats-Unis, les avocats sont champions dans cet art douteux__c'est ce qui permet, par exemple, à tel joueur de football américain qui a massacré sa femme d'échapper à la prison malgré moult procès retentissants. Avec des arguments (des arguties ?) juridiques, on peut, en effet, démontrer tout et n'importe quoi et d'ailleurs, tout le travail des avocats consiste, avant d'examiner le fond d'une affaire, de chercher la petite bête, le vice de procédure ou de forme arrivant en tête, pour tenter de dédouaner leur client. Sauf qu'il y a une différence entre un avocat et un professeur de droit à l'université même si beaucoup d'entre ces derniers endossent la robe noire, faisant ainsi une concurrence déloyale aux premiers. Pour un universitaire, l'éthique doit primer sur le droit ou en tout cas être placé sur le même plan alors qu'un avocat, lui ou elle, est payé pour tout faire afin de sauver la tête de son client. Autrement dit les professeurs de droit devraient être les garant de l'éthique et ne pas sombrer dans le juridisme. FILLON est éthiquement indéfendable et cela même quelqu'un qui n'a que le certificat d'études le sait. Il est peut-être défendable juridiquement ou "juridistiquement", mais on est en politique et en politique, l'éthique est la valeur première puisqu'elle consiste à respecter ceux qui votent pour vous, surtout lorsqu'ils survivent avec 700 euros par mois.

   Si une quinzaine d'avocats avait signé cette tribune pro-FILLON, il n'y aurait rien à redire. Le job d'une robe noire, son devoir même, est de tout faire, y compris passer le Code pénal au peigne fin, pour trouver le plus petit élément qui permettra d'annuler les poursuites envers son client ou bien d'atténuer la peine qui lui sera infligée. Rien que de plus normal ! Par contre un universitaire, un professeur de Droit à l'université, ne doit pas, ne peut pas séparer la réflexion juridique de la réflexion éthique. S'il le fait, il tombe dans la voyoucratie et l'on comprend alors mieux pourquoi certaines universitaires juristes n'ont trouvé rien à redire à l'affaire du CEREGMIA et pour certains, ont même cherché à protéger Fred CELIMENE et sa bande...

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